Ma dernière acquisition : pour contrôler la qualité de l’air de votre intérieure et de votre extérieur
détection de formaldéhyde, toluène, particules en suspensions ou particules fines, humidité …
Les particules fines (inférieures à 2, 5 µm) pénètrent en profondeur dans les poumons. Elles peuvent être à l’origine d’inflammations, et de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. Les particules PM2.5 issues du trafic routier altèrent aussi la santé neurologique (performances cognitives) et la santé périnatale. De plus, elles peuvent transporter des composés cancérigènes absorbés sur leur surface jusque dans les poumons.
La répartition des émissions de particules primaires suivant leur taille varie selon les secteurs d’activités :
- Le trafic routier et le secteur résidentiel et tertiaire génèrent davantage de particules fines et très fines (PM2.5 et PM1), liées respectivement à la combustion dans les moteurs et dans les installations de chauffage ;
- Les secteurs des chantiers et carrières génèrent plus de grosses particules (PM10), de par la nature de leurs activités (construction, déconstruction, utilisation d’engins spéciaux…) ;
- Le secteur de l’industrie manufacturière mêle souvent combustion et procédés divers, et produit des PM10 et des PM2.5.
Les émissions totales de PM2.5 sont 2 à 3 fois plus élevées en hiver qu’en été, en particulier dans le secteur résidentiel, en raison du chauffage.
Si les émissions de certains secteurs varient peu d’un mois à l’autre (chantiers, industrie, transport ferroviaire et fluvial, plateformes aéroportuaires, traitement des déchets…), celles d’autres secteurs présentent une temporalité plus marquée : le résidentiel (ratio hiver / été supérieur à 40 en raison du chauffage au bois notamment), le tertiaire, la branche énergie, davantage émetteurs les mois d’hiver, en raison du chauffage et de la production d’énergie nécessaire. A noter, les émissions de PM2.5 du transport routier hivernale sont supérieures de 20% aux émissions estivales.
En 2020, l’objectif de qualité français est de 10 µg/m3. Il est dépassé exclusivement dans la zone sensible francilienne et le long de certaines voies de circulation majeures. Il concerne environ 2,5 millions d’habitants (soit environ 20% de la population de la région Île-de-France).
La nouvelle recommandation OMS mise à jour en 2021 (15 µg/m3) est dépassée sur la quasi-totalité de la région parisiennet.
compteur de qualité d’air
Pour aller plus loin :
Que sont les PM10 et PM2,5 ?
Outre les gaz, l’atmosphère contient des matières en suspension en phase liquide et solide (aérosols), représentant un mélange complexe de substances chimiques organiques et inorganiques et que l’on regroupe sous le terme général de « particules en suspension ». Ces particules en suspension sont souvent désignées par l’abréviation PM qui provient de l’anglais « Particulate Matter ».
Dans le cadre de l’étude de la qualité de l’air, ces particules sont classées en fonction de leur « diamètre aérodynamique », qui correspond au diamètre moyen d’une sphère qui posséderait des propriétés aérodynamiques équivalentes.L’appellation « PM10 » désigne les particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (noté µm,1 µm = 10-6 m c’est-à-dire 1 millionième de mètre ou encore 1 millième de millimètre ). Le diamètre des particules fines PM2.5 et PM1 sont inférieurs respectivement à 2.5 et à 1 µm. À titre de comparaison, le diamètre moyen d’un cheveu humain est de 50 à 70 µm.